En juillet et août, Camille, Julien, Hugo et Robbert ont participé à une école d’été organisée par l’Antwerp Management School pour l’un de ses clients. L’événement s’est tenu dans la magnifique région de Fourons. C’était un lieu idéal pour la réflexion, l’apprentissage et la connexion.
Lors de notre session d’une journée complète, nous avons animé notre célèbre Zombie Game, qui, une fois de plus, a suscité de nombreuses réflexions, interactions et un fort engagement. Pourtant, cette fois, le contexte était bien différent. Habituellement centré sur les thématiques de crise, le Zombie Game a cette fois servi un tout autre propos dans le cadre de l’école d’été. En effet, l’organisation vit actuellement une phase de transition. L’équipe de direction mondiale a récemment opté pour une gestion centralisée, au détriment de l’autonomie des entités locales. Ce changement a semé le doute parmi les équipes sur le terrain. Comment maintenir la motivation et l’engagement quand on perd soudain son autonomie ? Comment donner du sens à son travail dans un environnement dirigé d’en haut ? Et surtout, comment trouver un équilibre durable entre contrôle centralisé et liberté locale ?
Les mécanismes du Zombie Game permettent justement d’aborder ces questions de manière ludique et accessible. Dans ce jeu, trois équipes, chacune responsable d’une partie distincte, doivent collaborer. Leur mission : protéger le monde contre des attaques de zombies. Ce qui rend l’expérience unique, c’est que chaque équipe ne dispose que d’une partie de l’information et de moyens d’action différents. Très vite, cela donne lieu à des discussions passionnantes sur la manière dont l’ensemble doit être coordonné. Faut-il confier la coordination aux équipes proches de la menace ? Ou vaut-il mieux faire confiance à une équipe centrale, plus éloignée mais dotée d’une vue d’ensemble ? Ces dilemmes reflètent parfaitement les réalités organisationnelles. Faut-il privilégier une gestion rigide et centralisée ? Ou, au contraire, accorder de l’autonomie à des équipes locales, dans des cadres bien définis ? Comment garantir une circulation efficace de l’information ? Et surtout, comment instaurer une confiance mutuelle malgré la distance, les rôles différents et les perspectives variées ?
Le Zombie Game a offert, dans le cadre de cette université d’été, un environnement à la fois sécurisé et stimulant pour explorer ces tensions. Les participants ont pu expérimenter, de façon ludique, les dynamiques propres à leur organisation, tout en réfléchissant aux façons d’y faire face. Et enfin, ils ont brillé : non seulement ils sont repartis avec des enseignements précieux, mais ils ont aussi vaincu les zombies !
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